La réserve, de Russell Banks
Me voici bien ennuyée pour écrire la critique de ce roman que je viens d’achever, et dont j’avais lu un article dithyrambique dans Télérama. Bien ennuyée car je me suis penchée sur la revue de presse des critiques parues lors de sa sortie, et il s’avère qu’elles sont toutes élogieuses. Or le premier mot qui me soit venu à l’esprit en refermant le livre était un simple bof…
Alors pourquoi la magie n’a-t-elle pas opéré sur moi ? Simplement je pense car je n’ai pas cru à ces histoires d’amour croisées qui sont apparemment romantiques sans l’être. L’intrigue se situe dans l’Amérique des années 30, et le héros, Jordan Groves, est un artiste peintre rude et volage, dont la femme Alicia, esseulée et malheureuse, s’est réfugiée dans les bras d’un garde forestier. Jordan, lui, va faire la connaissance de Vanessa Cole, femme jeune et belle en apparence futile, mais qui se tient en fait en équilibre aux portes de la folie. Et elle va entraîner les deux hommes dans sa névrose.
En résumé j’ai trouvé cette histoire trop facile, sans véritable surprise. J’aurais préféré que Banks aille plus loin dans la noirceur. De ce fait je ne me suis pas attachée aux personnages, pas plus qu’au style de l’auteur fait de longues phrases sinueuses. Pourtant Russell Banks connaît un grand succès et son talent est unanimement reconnu. Mais je suis restée hermétique. Peut-être devrais-je essayer de lire un autre roman de lui, mais sincèrement celui-ci ne m’en a pas donné envie.
Il faut souvent se méfier des articles dithyrambiques de Télérama…
Bonsoir Aliènor,
au moins ce soir je vais me coucher moins bête j’ai appris un nouveau mot dithyrambiques et moi qui chercher des rimes en ique hier pour faire une farce à quelqu’un!!!!!
Tu vois que mes connaissances en philo ne sont pas trés élevées!!!!!
Grosses bises en te souhaitant une bonne soirée
marilou
C’est vrai que l’article (+ la recommandation rappelée dans les numéros suivants) de Télérama créait une certaine attente (encore que, quand on relit l’article après avoir lu le livre, on s’aperçoit qu’il n’y avait pas vraiment d’analyse).
Je suis d’accord avec toi et je ne crierai pas au chef d’oeuvre (et pour ceux qui ont déjà lu quelque chose de Russel Banks, ce qui n’est pas mon cas, c’est pire car ils ont l’air très déçus). Néanmoins, j’ai trouvé le livre agréable à lire et non dénué de qualités pour ce qui concerne l’étude des personnages et leur incapacité à régir leur vie.
Bonsoir Aliénor,
J’ai redécouvert ton blog qui est intéressant et j’ai fait connaissance avec tes lectures que je voudrais bien avoir dans ma liste des déjà lues. Comme toi, je lis de préférence de la littérature étrangère .
En ce qui concerne Russell Banks, je n’ai pas lu celui-là mais j’avais déjà été assez déçu par « American Darling » après avoir bien aimé « De beaux lendemains »
Super ta liste de liens !